L'Art, un outil à l'expressivité ?


Tandis que nous parlions d'engagement artistique, pourrions nous nous démandé si l'Art ne serait pas en réalité un outil pour exprimer son engagement ? 

 

A proprement parlé, et nous tenons ces propos de cours de philosophie (M. BOULAND, professeur) à l'époque l'Art n'avait en but que de distraire et sortir du quotidien, " je ne me pose pas de question " et je fais, j'entreprends le début d'un moment de partage. Prenons l'exemple du tableau de Guarnica afin de mettre en relief ce but antérieur et la fonction de l'Art actuelle. Ce dernier représene la lutte, la souffrance et le combat et soulignons le mot représente ; effectivement, il s'agit d'une représentation de ces caractères et cela à travers le dessin, la peinture. Nous pourrions parler d'allégorie (renvoyer ce mot au site universalis, " L'allégorie dans l'histoire de l'Art".) De ce fait, ne pourrions nous pas considérer l'Art comme un support à l'expressivité? Serait-il possible de déconstruire ce rapport Art et engagement : l'art ne serait pas engagé, et s'il l'était, c'est que l'art en question ne serait pas. Il serait un outil, un moyen de faire passer un message. 

 

Guernica

 

Marlène nous suggère de penser cette desconstruire à travers notre étude, avec la prise en compte du langage : L'art engagé existe, et est très présent dans de nombreux domaines (tels que le théâtre, la musique, la peinture, la danse,...). En somme, selon la définition que nous avons du terme, nous pouvons cerner l'engagement dans tous types de domaines, seulement une interrogation lui vint : est- ce s'exprimer artistiquement que de faire parler ces idéologies politiques ? 

Dans le livre de Dominique Baqué, Pour un nouvel art politique, il part du principe que la photographie peut être considéré comme de l'art et l'on apprend que Jeff Wall, s'entrentenant avec Roy Arden, dit " Il n'est pas sur que la photographie trouve une légitimation en étant d'une quelque conque utilité aux hommes " et plus loin, " Elle pourrait être considérée comme un simple fait estétique, sans utilité aucune ". Nous pourrions alors nous demander si l'aspect utile devrait exister aifin de qualifier quelque chose d'Art ; autrement dit, Quelle est la fonction de l'Art ?


C'est ainsi que nous entrevoyons une limite dans la proposition du rapport Art et engagement : non que du seul point de vu que la réciproque à l'affirmation l'art est engagé (soit l'engagement est art) soit fausse mais aussi du fait qu'il existe en effet de l'art purement esthétique. De fait, nous avons constaté cela entre les murs du Rita Plage ; tantôt certains spectacles portaient un message féministe, tantôt d'autres n'étaient pas forcément engagé. 

 

C'est nous amène à penser le concept de " l'art politique " : en effet, ce même livre nous dit (en parlant de l'art) : " et si utile il veut être, force lui est sans doute d'accepter la seule fonction politique qu'il soit en mesure d'assumer : fonction de vigilence, fonction critique " ; et plus largement, nous terminerons pas nous demander si parler d’engagement et de portée politique de l’Art est encore actuel...